samedi 16 février 2008

Le 12 mars, première journée contre la cybercensure

Le 12 mars, première journée contre la cybercensure

Solidarité

Reporters Sans Frontières, qui publie cette semaine son rapport 2008 sur la liberté de la presse dans le monde annonce la création de la première Journée internationale contre la cybercensure. La date de la manifestation symbolique est fixée au 12 mars prochain, et une cybermanif mondiale sera organisée sur le web à partir de 11 heures du matin (heure de Paris, détails à venir).

carte censure

On pourra manifester sur la Place Tian'anmen ou scander des slogans pour la liberté du Web en Corée du Nord. « Chacun pourra créer un avatar, choisir un message et le brandir dans l'un des pays "ennemis d'Internet". Vous pourrez manifester pendant 24 heures et faire d'Internet un moyen de pression contre les cybercenseurs ».

Plus concrètement, RSF rappelle qu’en 2007, 2600 sites Internet ont été censurés par les autorités et 64 cyberdissidents sont toujours derrière les barreaux pour avoir usé de leur droit à la liberté d'expression sur le Web, notamment en Chine, médaille d’or de ces jeux Olympiques un peu particulier.

mercredi 13 février 2008

L’école à vendre



Cette information publiée par Al Ahdath Al Maghribia?: «l’Académie de l’enseignement et de la formation pédagogique à Casablanca a fait part de sa décision de fermer dix écoles dans la capitale économique». Ensuite, ces «dix écoles seront mises en vente». J’ai beau avoir une grande foi en l’humanité, elle n’est pas inébranlable?: dans un pays où on ferme, pour les vendre, les sanctuaires du savoir, il faut avoir peur. Peur que le cas de l’Académie de Casablanca fasse, c’est le cas de le dire, école. Peur que la tentation immobilière gagne du terrain, et on perdra de la sorte, le sens même d’école. Peur également, de voir l’école nationale tomber dans l’obsolescence, voire la ringardise plus qu’elle ne l’est maintenant. Déjà, notre enseignement peine à trouver preneur, et les écoles sont, soit pleines à craquer, soit complètement désertées. Dans un cas comme dans l’autre, on aura droit à un tableau pas beau à voir. Revenons à l’Académie de Casablanca?! Elle est bien bonne, celle-là ! Mettre aux enchères, une dizaine d’établissements scolaires, sans crier gare et à la tâche ; il faut bien un pédagogue pour le faire ! On ne manque pas du sens des affaires dans l’Académie, pardi. Pourquoi ne songent-ils pas à y former les managers, sorte de maître - immobilier spécialisé dans la liquidation des espaces pédagogiques, au profit de la construction et l’immobilier. Profil approximatif : ancien cancre ayant quitté l’école, par respect à son intelligence opérationnelle, pressé, la langue pendue comme personne, surdoué en matière orale, et en mathématiques informelles !
Signe distinctif : pouvoir communicationnel zéro, car l’essentiel sont les affaires qui viennent après. Et quand on à l’Académie casablancaise avec soi, on n’a pas besoin de communiquer avec le monde, l’autisme serait, le cas échéant la meilleure formule pour gagner dans les affaires.
Franchement, je crois que le ministère et ses responsables régionaux auraient été très bien inspirés en demandant la mise en vente des locaux de certains partis politiques ! D’abord, on y trouve ni élèves, ni professeur. Ensuite, ils sont toujours vides. Puis, comment accepter que l’on ferme des écoles dans un pays où certains partis doivent, réellement retourner sur les bancs de la classe ? Ou bien, on finira par avoir des politiciens sans formations, ou bien on aura droit à des écoles sans lendemain. À nous de choisir, donc !

Tourisme : Publicité mensongère ???

Qui d’entre nous ne les a pas remarqué. Ils se baladent à longueur de journée trimbalant leurs stylos et bloc-notes.

Qui sont-ils ?

Des représentants commerciaux d’agences de voyages.

Qui d’entre vous ne les a pas croisé en ville ? En particulier sur les avenues de grand achalandage. Il faut aussi dire que, généralement, ils visent les couples.

Leur tactique ?

Ils se présentent devant vous comme étant des « gens du terrain » qui réalisent un sondage. Ils vous posent deux à trois questions, puis vous annoncent que vous êtes l’heureux gagnant d’un « super » séjour. En contre partie, vous n’aurez qu’à assister à une présentation de 90 minutes de leur produit.

Et après ?

Ils vous invitent à visiter leur agence, vous présente leur produit exceptionnel et vous propose de l’acheter, sans rentrer dans les détails de la dite vente.

Que faites-vous ?

Dans la majorité des cas, les prix sont trop élevés. Donc, vous refusez leur offre. Vous repartez chez vous avec votre cadeau, sachant que vous avez passé 180 minutes à l’agence au lieu de 90 minutes.

Qu’en est-il de votre « super » séjour ?

Malheureusement, vous ne le ferez jamais. Pour raison : on vous dira qu’il n’y a pas assez de places, que tout est au complet, ... Vous finirez par perdre espoir à force d’ « excuses » de la part de ces « agences touristiques ».

Peut-être que cela n’aurait pas été le cas si vous aviez tout simplement accepté leur proposition ?!

TRANSPORT : La discrimination de M’dina Bus



Certains comportements sélectifs, voire discriminatoires pratiqués par des opérateurs des transports collectifs urbains, semblent injustifiés, surtout lorsque les victimes se trouvent être des écoliers et des lycéens injustement privés du bénéfice des cartes de transport par autobus au même titre que leurs aînés des facultés et écoles supérieures. Et ce, en dérogation des dispositions contractuelles qui fait obligation de l’abonnement aux cartes scolaires de bus aussi bien pour les élèves, les lycéens que les étudiants. C’est le cas de M’dina Bus qui fait cavalier seul en la matière contrairement aux autres sociétés privées de transport qui s’en tiennent aux cahiers des charges pour embarquer tout le monde. Pourquoi M’dina bus, censée donner l’exemple avec ses partenaires sociétaires de référence dans la RATP parisienne, s’entête à faire un pied de nez à ses engagements entérinés en 2003 pour une durée de 15 ans pour continuer à exclure de ses moyens de transport le bénéfice de l’abonnement aux élèves et lycéens ? Et pourquoi, au moment où les temps sont durs, sachant que ces jeunes disposent de ressources limitées, M’dina bus qui détient désormais le quasi-monopole des transports urbains après le retrait des licences à cinq sociétés privées de Casablanca, a-t-elle jugé nécessaire d’augmenter les tarifs d’abonnement scolaire portés de 60 à 80 DH en 2006 alors qu’elle vient d’obtenir une subvention d’aide non négligeable à la diligence de l’UNESCO, l’ISESCO et du ministère de l’Enseignement ?


voila une video qui ilustre l'etat des etudiant Marocains forcé de faire de l'autostope pour arriver a l'heur, merci a m'dina bus.






L'etat des Bus a Casablanca



3,50 Dh c'est le prix a payer pour monter dans une Boite de conserve ambulante pleine plus que ceux qui l'avait Créer ne l'on imaginer, une boite de conserve ou vous pouvez faire pas mal de rencontre : Voleurs, Mendiants, Clochards ... et la liste est malheureusement très longue.


pourquoi le gouvernement ne protège pas le consommateur en imposant un cahier des charge stricte en matière de securité et d'entretien, et surtout les faire respecter par la puissance public ???

M’Dina bus a apporter un peu de sang neuf au parc vétuste des bus Casablancais, mais le manque d'entretient et la mauvaise gérence a vite transformer ces bus retraiter de la ratp francaise en de bon vieux bus bien délabré a la marocaine.

la aussi bien des questions se pose, pourquoi M’Dina bus ne respecte pas un cahier des charge stricte malgré qu'il soit lier contractuellement avec la mérie de Casablanca en matiére d'entretient de son parc, et le nombre de passagers par bus pour plus de sécurité pour les usagers ??

Casablanca : transport urbain, M’Dina bus presque seule aux commandes


Cette fois, la mairie de Casablanca a eu la main lourde. Les concessionnaires privés opérant dans le secteur du transport urbain en savent quelque chose.



Ainsi, cinq entreprises privées se sont vu retirer les autorisations de circuler. Ces dernières n’auraient pas répondu aux nouvelles obligations du cahier des charges. Alors le maire, Mohamed Sajid, a décidé de mettre fin à une situation qui n’a que trop duré.

En fait, la décision avait été prise en juillet dernier et vient d’être appliquée. Aussi, les compagnies Yasmina Bus, Casa Bus, Bucas Bus, Amal Bus et Badraoui Bus n’ont plus le droit de transporter les voyageurs. « Les contrats de concession n’ont pas été respectés », souligne un élu au Conseil de la ville de Casablanca.

De plus, la plupart de concessionnaires ne payent pas leurs redevances à la ville depuis une quinzaine d’années. Par conséquent, la mairie est en droit d’appliquer les pénalités prévues par le cahier des charges. Si ces mesures ne sont pas « tombées plus tôt », c’est parce que la mairie a privilégié la voie de la négociation. « Seulement, les entreprises n’ont pas voulu entendre raison, d’où le retrait des licences », ajoute une source proche du dossier. Plusieurs raisons ont motivé la décision de retirer l’autorisation de circuler à 5 entreprises privées de transport urbain. D’abord leur parc était vétuste et non conforme aux normes de sécurité des usagers. Par ailleurs, ces dernières n’opéraient que dans les lignes rentables, délaissant les autres. Ce qui a favorisé la prolifération de transporteurs clandestins dans ce secteur. En effet, sur les 146 lignes octroyées, seulement 84 lignes sont exploitées.

Par ailleurs, à l’époque, les services de la Régie autonome des transports casablancais (RATC) étaient en proie à de grosses difficultés. Il fallait temporiser le temps de trouver un nouveau concessionnaire. En l’occurrence M’Dina bus qui a hérité d’un lourd passif. Le délégataire, n’ayant pas le nombre de bus stipulé par le contrat de gestion déléguée, on a permis aux autres sociétés privées de continuer. Pour répondre aux besoins de 4 millions d’usagers.

Aujourd’hui, les déficits sont comblés et M’Dina Bus a consolidé son parc. Et le retrait des autorisations de circuler à ces cinq entreprises privées lui donne quasiment le monopole sur le secteur, même si 9 concessionnaires restent encore dans la course.

Enfin, une question se pose : que deviendront les agents des sociétés mises à l’index?

Un nouveau papier dans les kiosques marocains!

Que ça manque de bons magazines culturels dans les kiosques n'est ce pas??
Il y a EXIT, ça c'est cool et aussi les 2/3 pages culture de TELQUEL, ça c'est re-cool mais.. c'est tout.
L'équipe de Marock Magazine, un des premiers webzines marocain né en 2003 saute donc dans la fosse aux kiosques et propose un nouveau mensuel sous le nom d'Alternatif Magazine estampillé "magazine indépendant" "thrash" et "impertinent"

Couverture du mois de décembre

Le premier numéro est sortie en décembre pour seulement 10 dhs. Bravo à Adil Mafhoum le fondateur et à toute son équipe rédactionnel!
Ce même Adil était chez Ajial il y a quelques semaines pour présenter ce projet. Le mieux est de regarder :)




Maroc Telecom : un nouveau monde policier vous appelle !

Maroc Telecom, entreprise marocaine emblématique et principal FAI du Maroc, en voyant son nom associé à l'affaire Fouad Mourtada (le jeune homme incarcéré, torturé pour avoir créé un profil de prince sur Facebook) risque de ternir un peu plus son image et asseoir définitivement sa réputation de premier flic du pays.

Maroc Telecom, filiale du groupe français Vivendi, s'est faite remarquer il y a quelques mois pour avoir tout simplement rendu Youtube inaccessible à l'ensemble de la population marocaine. Pour une entreprise cotée à la bourse de Paris, ça fait un peu désordre. Elle n'en était pourtant pas à son premier coup d'essai dans le domaine de la censure : le site Google Earth est par exemple inaccessible aux clients de l'entreprise, alors que les deux autres FAI marocains, Wana et Méditel ne le bloquent pas.

Avec l'affaire Fouad Mourtada, et en étant clairement montrée du doigt pour avoir divulgué l'adresse IP du jeune homme à la police marocaine (avec la complicité présumée de Facebook), Maroc Telecom semble avoir franchi un pas supplémentaire dans la délation et la traque de ses clients pour le compte de la police.

L'affaire Fouad Mourtada n'est pourtant pas une affaire comme les autres. Il s'agit là, à n'en pas douter, d'une énorme bévue de la police marocaine, qui commence d'ailleurs déjà à lui coûter très cher en terme d'image. Pour rappel, le jeune ingénieur a créé sur le site social Facebook, durant quelques jours, à l'instar de milliers d'autres cas dans le monde, un profil du prince marocain Moulay Rachid. Grâce à l'aide précieuse (et zélée ?) de Maroc Telecom et celle présumée du site social mondial, la police marocaine a réussi à l'identifier avant de s'acharner sur lui, le « kidnappant » pendant 36 heures (durant lesquels il a subi moult sévices), avant d'enfin déclarer son incarcération à l'agence officielle MAP.

Depuis, un véritable mouvement international en faveur du jeune homme a vu le jour, et l'affaire est en train de prendre des ampleurs catastrophiques, notamment pour l'image de Maroc Telecom.

source : indymedia

dimanche 10 février 2008

Edito Consomag :

Bonjour,
Ce blog a pour vocation de protéger les intérêt du consommateur Marocain qui a longtemps était la victime des prix excrément élevé par apport au niveau de vie moyen, de fraudes en tous genres et de manupilations, de publiciter menssengére, et d'un etat qui s'occupe plus de récolter les taxes que de protéger les intérêts du citoyen.
Aujourd'hui je pense que nous sommes assez mur pour dire stop a cette situation et de demander des comptes.
N'oubliant pas que le consommateur est l'unité élémentaire et fondamental de toute économie si on le néglige et on le marginalise l'économie restera dans l'état stagnons actuel.


On est 30 Millions de Consommateur et Consomag est la pour nous aider a choisir et a éviter les pièges.